Son enfance
Jeanne l’Archevêque est née en 1901. Son père était notaire, elle vient d’une famille aisée de Montréal. Elle obtient une licence en musique et fait des études universitaires en littérature et en philosophie.
Sa rencontre avec Rodolphe
Son frère, Armand l’Archevêque, est un bon ami de Rodolphe Duguay, dont il épousera la sœur Florette. C’est par son entremise que Jeanne et Rodolphe se rencontrent. Ils se rapprochent lorsque Rodolphe revient d'Europe en 1927. Au début, Jeanne voulait entrer dans la religion, mais son confesseur l’encourage à se marier avec Rodolphe. Le couple s’unit en 1929 et aura six enfants. Ils demeureront très unis tout au long de leur vie commune.
Sa vie artistique
Jeanne l’Archevêque est une écrivaine et une poétesse. Elle publie de la poésie et plusieurs livres, souvent illustrés par Rodolphe. Elle collabore également plusieurs fois à la revue Le bien public. Ses textes sont souvent à saveur religieuse, mais elle est également inspirée par « son peintre », sa famille, la vie quotidienne et la nature.
La vie familiale
Dès 1930, la famille s'agrandit avec l'arrivée de Thérèse, suivie de ses quatre sœurs et de son frère, qui s'épanouiront dans un milieu riche d'art et de culture. Les membres de la famille sont très proches les uns des autres.
Son implication
Après le décès de Rodolphe Duguay, Jeanne l’Archevêque entame des démarches avec l’une de leurs filles, Monique, afin de faire reconnaître la Maison et atelier Rodolphe-Duguay comme un lieu patrimonial auprès du Ministère de la culture. Cette reconnaissance sera officielle en 1977. Jeanne et Monique seront les premières guides à accueillir les visiteurs et visiteuses dans la Maison.